Histoires de Poilus
Pour fêter le centenaire de la Première Guerre Mondiale, j’ai décidé de passer en revue nos ancêtres qui ont participer à la grande guerre et voici un résumé de ce qu’à été « leur » guerre, pour certains, vous pouvez avoir plus d’informations en cliquant sur leur nom.
Les voici par ordre d’age du plus jeune au plus âgé (âge au moment de la mobilisation générale)
– Raoul DESCROUET avait 12 ans lors de la mobilisation générale. A 19 ans, il s’est engagé pour 4 ans dans l’armée en 1920.
– Jules Ernest HERIVAUX avait 16 ans. Il est parti se battre en 1917 à l’age de 19 ans.
– Paul Marie BOYERE avait 24 ans
– Paul Pierre LECAPITAINE avait 28 ans
– Maurice Adrien Ferdinand QUESNEL avait 29 ans
– Joseph Marie HIREL avait 31 ans
– Joseph Marie Ernest FLEURET avait 31 ans
– Maxime Victor MOREAU avait 33 ans
– Emile Georges GREVERAND avait 34 ans
– Albert Alfred DUMONT avait 38 ans
– Henri Albert VALLOT avait 46 ans
Voici ceux qui sont morts pour la France :
– Joseph Marie HIREL (grand-père d’Odile BOYERE (FLEURET)) qui est décédé le 15 janvier 1915 à Orléans. Triste coïncidence, son frère était décédé 9 jours avant, de la même façon : la fièvre typhoïde ! Cette maladie a fait 15 000 morts pendant la guerre car très contagieuse. Il laisse derrière lui son épouse de 30 ans et deux petites filles (1 et 2 ans). Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de Baulon (35), tout comme son frère. Il avait 32 ans.
Ceux qui ont été blessés :
– Paul Pierre LECAPITAINE (grand-père de Gaby HERIVAUX (MOREAU)) a été blessé le 04 décembre 1914 par un éclat d’obus dans la cuisse lors des combats. il a été cité pour acte de bravoure ce jour là et cela lui a valu la médaille militaire.
– Emile Georges GREVERAND (arrière grand-père de Raymond HERIVAUX) était sapeur-pompier, il a été blessé le 15 mars 1916 à Douaumont (village dans la Meuse qui a été totalement détruit en 1916). Il a eu une ecchymose de la face dorsale du pied droit. Il restera à l’hôpital jusqu’au 26 mai 1916. Il finira la guerre à l’arrière.
Il était père de 6 enfants vivants (+ 4 décédés en bas âge).
Ceux qui ont été réformés :
– Albert Alfred DUMONT (arrière grand-père de Raymond HERIVAUX) a été réformé 3 mois après la mobilisation pour bronchite chronique aggravée en service. Il décédera en 1919 laissant derrière lui son épouse de 36 ans et quatre enfants âgés de 10 à 16 ans.
– Maxime Victor MOREAU (grand-père de Gaby HERIVAUX (MOREAU)) a été réformé le 26 août 1914 pour tuberculose pulmonaire (maladie qu’il n’a pas attrapé à l’armée mais avant). Il est décédé en 1925 à l’age de 45 ans. Il laisse derrière lui son épouse de 40 ans et 5 enfants âgés de 6 à 18 ans.
Celui qui a été fait prisonnier :
–Paul Marie BOYERE (grand-père de Jean-Claude BOYERE) a été mobilisé 10 mois après la fin de son service militaire, période pendant laquelle il a été gradé sergent. Il est de nouveau promu en fin août 1914, il sera adjudant.
Le 11 novembre 1914, il est noté disparu lors d’une attaque, il sera récupéré blessé (assez sérieusement au coude) par les Allemands et fait prisonnier.
De 1915 à 1918, il sera prisonnier en Suisse avant de retrouver la liberté.
Ceux qui ont réussi à traverser la guerre sans être blessés :
– Jules Ernest HERIVAUX (père de Pépère) est parti au combat à 19 ans, après 6 mois de « service militaire » en 1917. Le 25 octobre 1918, il est cité pour acte de bravoure, grâce à laquelle il recevra la médaille militaire.
– Joseph Marie Ernest FLEURET (grand-père d’Odile BOYERE (FLEURET)) a eu un traitement particulier, il n’a pas fait son service militaire puisqu’il était réformé pour endocardite. L’Armée ayant besoin de monde, il a été malgré tout appelé pour le service auxiliaire, il s’est donc retrouvé infirmier en 1915, puis en sursis d’appel en 1916 où il a été placé comme bûcheron, puis dans une scierie. Il cesse d’être détaché en 1917.
– Maurice Adrien Ferdinand QUESNEL (grand-père de Jean-Claude BOYERE) a été ballotté de régiment en régiment durant toute la guerre, tout en restant principalement dans la Somme, sur les grands lieux batailles : Verdun, Chemin des Dames, …
Il en est sorti miraculeusement indemne, il a juste été intoxiqué au gaz en août 1918 mais apparemment sans grande séquelle, puisqu’il est décédé âgé . A son retour de la guerre, il peut enfin profiter de sa famille et ses deux petites filles qui ont 5 et 3 ans. La petite dernière a été conçu lors d’une permission en 1915.
– Henri Albert VALLOT (arrière grand-père de Gaby HERIVAUX (MOREAU)) était douanier au Havre et il a été mobilisé le 02 août 1914 au Bataillon de Forteresse des Douaniers du Havre. En novembre 1915, le bataillon fut dissous et Henri continua son travail de douanier. Il fut libéré de toutes obligation militaire le 15 novembre 1918, cette date a été prolongé car il aurait du être libéré de toute obligation en 1913 s’il n’y avait pas eu de guerre.